dimanche 15 janvier 2017

18, 19 Septembre 2016, retour à Quito, découverte du quartier de la Mariscal et départ pour le Cotopaxi

Le Cotopaxi, 5897 m d'altitude
Jour 8, 9 :

Nous reprenons notre avion ce matin après une nuit à l'hôtel Vista al Mar, je me remets tout doucement de mes émotions de la veille et le petit déjeuner est vraiment soft, je ne peux manger que du pain. Nous sommes un peu émus de quitter les Galapagos, avec un peu d'argent en plus, on aurait pu faire beaucoup de choses en plus comme de la plongée. Mais cela restera un très bon souvenir, rencontrer des animaux aussi facilement libre dans la nature, nager avec des lions de mer, croiser des tortues géantes en se baladant et observer des colonies d'iguanes marins et terrestres pour les plus beaux souvenirs et ma petite préférence pour Isabela, plus sauvage mais moins animée que Santa Cruz.

Dernier moment de relaxation avant de reprendre l'avion
Pour rejoindre l'aéroport, nous prenons le taxi pour 20$, plus cher que le bus à l'aller mais plus pratique pour nous. Nous observons des tortues, le long de la route. Un petit pourboire pour le chauffeur sympathique et nous traversons le canal comme à l'aller 1$ par personne. Une petite attente pour enfin reprendre notre avion. Le trajet dure environ 2h pour Quito...

Les crabes rouges des Galapagos
Il faut ajouter 1h de décalage horaire par rapport au continent, ce qui nous fait arriver presque au coucher de soleil à Quito. Le taxi nous coûte une fois de plus 25$ pour deux, ce qui n'est pas excessif avec 45 minutes de route. Nous avons choisi le quartier de la Mariscal pour changer un peu d'atmosphère, c'est un des quartiers les plus animés de la ville, plusieurs bars sont regroupés sur une même place, la place Foch. La présence policière est rassurante, car le quartier avait autrefois mauvaise réputation, et mieux vaut pas trop s'y attarder seul la nuit. Notre hôtel : Posada del Maple est une bonne adresse partenaire du réseau solidaire, il est un peu excentré du bruit, parfait pour se reposer. Il n'y aura pas d'excès ce soir, juste un petit plaisir personnel pour dîner : un Subway! 

Hôtel Posada del Maple
Après un petit déjeuner traditionnel : des oeufs, du pain de la confiture et ces fameux jus de fruits frais. Nous partons pour la route des volcans, et notre première étape est ce monstre de Cotopaxi, un volcan spectaculaire, peut-être un des plus dangereux du monde et le deuxième sommet d'Equateur à près de 5897m d'altitude tout de même! Nous optons cette fois, pour le bus traditionnel equatorien, plus bondé (attention à ses affaires), plus typique mais aussi plus lent. Son nom est l'Ecovia, le tarif est de 0,50$ par personne, dérisoire par rapport au taxi. Il faut près d'1h pour rejoindre de la Mariscal, le terminal Quitumbe, de l'autre côté de la ville.

Paysage lunaire aux abords du volcan
Les horaires de l'entrée du parc du Cotopaxi sont très règlementés, après 15h sauf si on dort dans le parc, toute entrée est impossible. Le bus nous arrête en plein milieu de la Panaméricaine au km 44, il faut bien signaler au chauffeur au départ où se faire déposer sinon il ne s'arrête pas! Il pleut, le temps a fortement changé depuis les îles, il fait désormais froid et le simple fait de respirer provoque de la buée. Une camionette nous attends de l'autre côté de la route, le seul moyen est de traverser l'autoroute à pied avec nos sac à dos pesant près de 15kg et en plus, le sol est glissant! C'est complètement fou!

direction le Tambopaxi
Le taxi demande 30$ pour rejoindre l'hôtel Tambopaxi au pied du volcan Cotopaxi, impossible de discuter, c'est la seul camionette à 1km à la ronde. Nous passons le check point afin de s'enregistrer pour entrer dans le parc munis de nos passeports. Et le trajet dure bien 30 minutes, nous voyons presque rien avec ce brouillard, le paysage est lunaire, sans vie. Nous croisons des touristes qui ont crevé sur la route, on s'arrête un moment pour les dépanner. De gros rochers bien voyant le long de la route nous montrent la puissance des éruptions volcaniques récentes.

Le Tambopaxi
Puis nous arrivons enfin à notre refuge, petit plaisir et gros coup de coeur du séjour : l'hôtel Tambopaxi. Il est situé face au Cotopaxi à 3750m d'altitude, il propose plusieurs chambres chaleureuses avec baie vitrée pour une superbe vue sur le volcan au réveil et une cheminée pour se réchauffer car il n'y a plus d'électricité après 22h. Nous avons la chance d'être bien reçu et nous sommes seuls dans les logement VIP, les autres personnes ayant optés pour les dortoirs, une chance pour nous!

La vue face au volcan
A cette altitude, le moindre effort se fait largement ressentir, il faut vite s'acclimater ou redescendre. Un léger mal de tête nous envahi mais c'est surmontable. Le repas est très bon et de qualité, une très bonne pièce de boeuf pour moi et de la truite fraîche pour mon amie, nous sommes pas déçus! La vue ne donne toujours aucun indice sur la beauté du Cotopaxi et les quelques touristes venant simplement déjeuner ce midi, ne verrons strictement rien du volcan. C'est pour cela que nous avons voulu dormir ici pour avoir une chance supplémentaire de voir le monstre!

L'auberge du Tambopaxi
Nous décidons d'entamer une marche jusqu'à la laguna de Limpiopungo, un lac à 3830 m d'altitude, bordé de paramo où évoluent des chevaux sauvages. Le brouillard est toujours présent et le vent de face nous refroidit entièrement, le thermomètre doit être proche de 0° mais le ressentit doit faire largement descendre celui-ci. Nous n'avons pas de visu sur le volcan, nous saurons le lendemain qu'on était très proche du pied du volcan... La marche devient pénible avec le froid et l'altitude, la respiration n'est plus la même qu'il y a quelques jours. Nous sommes dans l'obligation de faire demi-tour car le soleil va bientôt se coucher...

Le Cotopaxi se découvre ce soir
Nous rentrons nous réchauffer à l'auberge, avec un bon chocolat chaud! Le soleil se couche et le vent balaye les nuages, ce qui permet d'entrevoir enfin le volcan, pas de chance pour les touristes de ce midi, une aubaine pour nous! Il est vraiment très impressionnant, son cône est presque parfait.

Notre chambre
Le soir venu, une bonne soupe vient nous caler et nous rejoignons notre chambre où nos hôtes nous expliquent le fonctionnement de la cheminée au bois. Celle-ci réchauffe très vite la pièce et il fait même un peu trop chaud. Une nuit un peu spécial se prépare, le mal aigu de l'altitude se fait ressentir et le sommeil est quelque peu perturbé...

Dernière image avant de se coucher

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