samedi 30 janvier 2016

11 Août 2015, descente du Cerro Negro en luge & Flor de Cana!

Descente à toute vitesse du Cerro Negro!
Jour 9 :

Après une nuit assez courte avec la clim (ça fait moins de bruit que les ventilateurs), nous partons pour le Cerro Negro et sa descente en luge, s'il vous plais! c'est un jeune volcan très actif, dont je vous avais parlé précedemment,, né au milieu du siècle dernier, il inquieta la population locale en 1992 lorsqu'une ardente colonne gaz s'en échappa durant trois jours. Il culmine à 450m d'altitude. Nous passons par un tour opérateur situé en face de notre hôtel avec deux personnes sympathiques qui nous emmenerons également visiter la fabrication du célèbre rhum Flor de Cana (pour les connaisseurs). Sur les panneaux accrochés du tour opérateur, on peut voir les différents records de vitesse de la descente en luge du volcan : 91km/h pour les meilleurs! ça donne déjà un avant goût de ce qui nous attends! A noter que Eric Barone un coureur de vtt français, a battu le record de descente de vtt sur terre en 2002 sur ce fameux Cerro Negro : 170km/h! impressionnant!

Ascencion du Cerro Negro

Départ en 4x4, sur un chemin accidenté et recouvert de cendres volcaniques, ce qui montre la vulnérabilité du site face à une prochaine éruption! Nous restons bloqué pendant quelques secondes car le 4x4 a du mal de se faufiler à travers ce chemin et cette cendre abondante parfois mais dit-on très fertile pour l'agriculture où nous voyons pas mal de plantations d'ailleurs! Arrivé au point de contrôle avec vérification des passeports et nom des personnes en cas d'éruption ou éventuels problèmes! Déjeuner à base de fruits frais, sandwichs et petit pic nique dans le respect de la nature avant l'ascencion...

Paysage lunaire

Equipés uniquement d'une tenue pour la descente, d'une paire de lunette et surtout de gants pour nous protéger et éviter des blessures, le tout dans un petit sac fermé et c'est parti pour l'ascencion, on démarre dans un petit bois avec quelques arbres puis très vite un paysage quasi lunaire avec des roches volcaniques, ça monte très sec mais au bout de 2h nous arrivons au sommet! Nous avons une vue extraordinaire sur la chaîne de volcans "Los Maribios" faisant partie de la ceinture de feu du Pacifique, le Nicaragua est le pays ayant le plus grand monde de volcans. Parmi ces volcans, le plus impressionnant est le San Cristobal avec 1745 m d'altitude et très actif ces dernières années que nous pouvons apercevoir de loin. Nous voyons aussi des couleurs magnifiques et la senteur du souffre du Cerro Negro à la fin de la montée, le volcan est bien encore actif!

Le sommet avec nos luges

Après un briefing, c'est l'heure de se lancer et je suis un des premiers à y aller avec un peu d'appréhension, car la pente est quasiment à 45° et nous sommes assez haut! C'est parti! avec un peu de retenue au départ puis une belle descente avec des sensations énormes de vitesse, un pur moment de plaisir! flashé à un peu moins de 70km/h, eh oui il faut un peu d'entraînement! Les autres derrière moi descendent plus ou moins bien avec de belles gamelles! et quelques roulades pour certain(e)s. On se marre bien et on est plein de cendres!

Photo de groupe
Nous sommes de retour à l'hôtel avec une grosse déconvenue, en effet, nous devions libérer nos chambres vers 11h, et nous avions mal compris je pense, l'hôtel s'est chargé de fouiller dans nos affaires et faire nos sacs pour les mettre dans des casiers sans notre accord, nous sommes un peu énervé! et vérifions si nos papiers ne manquent pas, un peu excédés nous sollicitons un vote pour changer d'hôtel, unanime! Nous arrivons dans un hôtel un peu plus charmand et plus agréable...

Distillerie Flor de Cana

Nous partons pour Chichigalpa pour visiter la distillerie de Flor de Cana, pour 30$ par tête, nous avons l'occasion de découvrir le procédé de fabrication de ce rhum, très peu connu en Europe mais d'une grande renommée internationale, la visite se fait à bord d'un petit train, tout est bien orchestré à l'américaine, nous découvrons les différents lieux de stockages des différents rhums (de différents âges), les tonneaux de conservation en fut de chêne servaient pour le whisky américain notamment et après un joli petit film présentant la distillerie, nous avons l'opportunité de déguster un rhum de 18 ans d'âge, avec la manière : le sens de l'odorat jusqu'au toucher, très bon!

Différentes gammes de rhum

Nous finissons la visite dans un petit bar et le musée qui donne sur la boutique, avec la dégustation du 7 ans d'âge sur un fond de glaçon, c'est très bien fait puisqu'une fois un peu joyeux, c'est la boutique! pour quelques achats! à 35$ le 18 ans d'âge, je prends une bouteille, en effet en France, la bouteille vaudrait plus de 100€! La journée se termine... au burger king! une première pour moi! Une des meilleures journée du séjour! 

La boutique et le musée


A noter que je n'ai pas pris le risque de prendre mon appareil photo pour cette étape, donc les photos sont ceux de mes camarades ou de nos accompagnateurs


mercredi 27 janvier 2016

10 Août 2015, Léon et la région Nord-Ouest

Une des seize églises de Léon
Jour 8 :

Départ pour le Nord-Ouest ce matin en minibus, pour Léon, une des villes les plus importantes du pays : capitale du pays jusqu'en 1851, ses splendeurs passées s'attardent encore sur les façades des belles demeures ou les pavés des rues, et le flâneur découvre, enchanté, une séduisante ville coloniale au riche patrimoine culturel, artistique et religieux : pas moins de seize églises dressent fièrement leur clocher et l'ambiance vivifiée par un important contingent estudiantin, est très plaisante. A noter que la ville a été détruite par un tremblement de terre en 1609 et reconstruite à un lieu un peu plus loin. La ville est également entouré par de nombreux volcans encore très actifs comme le volcan San Cristobal, le Momotombo, le volcan Telica ou encore le Cerro Negro qui est au programme le lendemain de notre séjour.


Volcan Momotombo veillant sur la ville

Après 3h20 de minibus, nous déposons nos affaires à l'hôtel Los Cheles et partons manger dans un sorte de self avec différents plats proposés, pas ou peu de surprise niveau nourriture, à notre retour à l'hôtel, nous assistons à une coupure d'électricité impressionnante, en effet, on peut voir énormément de fil électrique au dessus de la ville ce qui crée parfois des problèmes d'éléctricité mais là les étincelles sont presque devant nous, un peu dangereux...

Une des seize églises de Léon

La suite de la journée, avec la découverte de la ville et ses nombreuses églises et son petit marché sympathique pour ramener quelques souvenirs, en espérant trouver un drapeau du Nicaragua, pas pour cette fois, nous avons une vue impressionnante sur le volcan Momotombo qui veille sur la ville mais dont nous pouvons entendre les quelques grondements...et les fresques murales de la ville.

Fresques murales de Léon

Nous décidons de faire le premier musée du séjour, car Léon est avant tout une ville culturelle avec un riche passé et une histoire très marquée par la révolution sandiniste, le musée de la Révolution qui nous permets d'éviter le torrent qui s'abat sur la ville, spectaculaire! la visite du musée est dirigé par un guérillero qui est fier de nous raconter son histoire et l'histoire du pays notamment la révolution sandiniste, les couleurs rouges et noirs du FSLN sont présentes un peu partout dans le pays avec un riche passé gauchiste, l'occasion d'essayer un lance-roquette... à vide heureusement!

Musée de la Révolution

La soirée se termine sagement en face de notre hôtel dans un bar sympathique, caipirihna et baby-foot au programme!

Essayage lance-roquette/tongue


dimanche 24 janvier 2016

9 Août 2015, Playa Maderas, surf et détente

Coucher de soleil, playa maderas
Jour 7 :

Déjà une semaine au Nicaragua, le temps passe très vite encore faut-il en profiter et vivre à 100% le moment présent sans se soucier du futur! Nous restons ce jour au large du Pacifique, découvrir un autre lieu magique non loin de San Juan del Sur : la playa maderas qui est une plage prisée par les surfeurs, mais il est également possible d'y nager (pas loin du bord), l'atmosphère y est chaleureuse. Nous grimpons l'ensemble du groupe dans deux 4*4 avec nos body board et nos planches de surf et surtout la crème solaire, car ici le soleil tape vraiment fort! On accède à la playa maderas par un sentier qui remue pas mal, il faut s'accrocher à l'extérieur du véhicule! C'est à environ 20min de notre hôtel, nous allons passer une journée de détente, farniente pour oublier le reste pendant quelques heures!

Petite pause avec le Pacifique!

La plage est belle, la marée assez haute et de beaux rouleaux qui ressemble bien à ceux du Pacifique qui m'avaient laissé un goût amer au Costa Rica... l'eau malheureusement n'est pas mon élément donc à part me baigner, je ne profite pas du surf ni du body board, mais il faut bien des commentateurs comme tout événément sportif, l'occasion de voir quelques belles chutes et tentatives de surf plus ou moins réussies. Le sable est très chaud, il doit faire pas loin de 35°... 

Playa Maderas

Heureusement qu'il y a le volley, une petite partie de beach volley s'improvise sur la plage, ce n'est pas pour me déplaire! nous jouons avec des personnes étrangères et échangeons même sur nos voyages, c'est intéressant, après l'effort, le réconfort! et les deux petits bars en face de la plage avec leurs transats sont parfaits pour une pause détente avec un plat de nachos et une pina colada! l'après-midi défile aussi vite que le début de la journée, avec la marée qui descend et qui permet une longue et belle balade le long de la plage avec ses rochers étendus et ce magnifique coucher de soleil...une belle journée qui finira à l'iguana bar avec une tona! bière locale et un retour tranquille chez Elizabeth, sans eaux cette fois...

mercredi 13 janvier 2016

8 Août 2015, cap à l'ouest : San Juan del Sur

Plage de San Juan del Sur
Jour 6 :

Nous quittons ce jour, l'île d'Ometepe en prenant le ferry laissant derrière nous les deux volcans (Concepcion et Maderas), où nous avons passé deux jours, dont le deuxième fut rude! avec cette ascension du volcan Maderas qui restera dans nos mémoires! Nous rejoignons la côte Pacifique qui est distante de 30km depuis le lieu où nous acostons, il faut une à deux heures de ferry pour rejoindre la terre ferme. Un peu de détente maintenant avec San Juan Del Sur où nous arrivons entassé à cinq dans un taxi!

Cette plage quasi déserte!

Il y a une dizaine d'année, San Juan était très tranquille ; aujourd'hui, des bateaux de croisière relâchent dans le port, de nombreuses infrastructures touristiques se sont développées et la ville promet d'être une sémillante station balnéaire dans les années à venir. Les raisons d'un tel succès : un environnement naturel privilégié, de superbes plages (la plupart encore sauvages), une température annuelle de 27°, des conditions optimales pour surfer ou pêcher avec une atmosphère authentique et de supers couchers de soleil.

L'hôtel Elisabeth

Nous mangeons comme c'est la coutume ici sur le marché local avec des plats maintenant que je commence à bien connaître, c'est là que l'on se dit que la France est l'un des pays où l'on mange le mieux et le plus diversifié. Je prends un quesadillas de pescado (au poisson), plutôt pas mal à vrai dire! 

Les rues authentiques de San Juan del Sur
Après l'heure du déjeuner, nous sommes divisés en deux groupes et nous dormirons à l'hôtel Elizabeth, simple hôtel loin de ce que nous pouvons connaître en France mais la femme qui s'occupe de cet hébergement est très serviable, agréable et disponible. Notre chambre a rien d'extraordinaire et il fait super chaud! D'où le besoin de faire tourner le ventilateur toute la journée/et le soir! Avec un voisin, fumeur qui crache toutes ses tripes le matin avec des toux graves par intermittence. L'eau et l'electricité sont parfois coupés ici, donc nous avons quelques surprises. En effet, l'industrie touristique utilise parfois beaucoup de ressources qu'il en faudrait et épuise toutes les ressources de la ville et de ses habitants, triste à entendre...

suite..
L'après-midi libre, nous permets de nous balader dans les rues de San Juan Del Sur avec de nombreuses boutiques de surf mais une ambiance tropicale, "baba-cool", il fait assez chaud, difficile quand on a pas l'habitude! Découverte de l'immense plage de San Juan, où on penserait voir de nombreux touristes mais non, nous avons la plage presque pour nous, c'est agréable! L'occasion de taper un peu la balle dans le sable et de finir l'après-midi dans un bar qui longe cette plage magnifique. avec dans les mains une pina colada.

magnifique spot
Le soir, en face de notre hôtel, un petit restaurant servant des ceviche ; plat typique d'amérique du sud et du Nicaragua notamment qui se compose de poisson cru souvent en marinadeavec du jus de citron et de la coriandre et cette fois-ci des crevettes, c'est spécial mais bon et termine bien notre journée avec en prime un joli feux d'artifice... Nous rentrons à l'hôtel, Elisabeth nous a coupé de l'ananas c'est top! maintenant dodo...

samedi 2 janvier 2016

7 Août 2015, Trek sur le volcan Maderas

Le point de départ du Trek sur le volcan Maderas
Jour 5 :

Après une bonne nuit dans un endroit rustique mais très accueillant, nous partons à l'assaut du volcan Maderas (réserve naturelle de 4100 ha), qui abrite une jolie flore en son cratère haut de 1394 m ; la forêt nuageuse qui s'étend au sommet. Les sentiers ne sont pas faciles et la progression est pénible, surtout la dernière partie du volcan très laborieuse. Il faut compter entre 6 et 7 heures de marches parfois plus. Le départ se fait au pied de la ferme organique où nous avons dormi cette nuit.

Début du sentier, avec une progression difficile
C'est LE défi de ce séjour où le reste estt plutôt entre visite et découverte du pays. Après un petit déjeuner (plateau de fruits exotiques pour moi avec un bon café), les provisions sont les suivantes : un sandwich par personne avec 2 litres d'eau, surement pas suffisant pour un trek de ce genre. Nous partons groupé vers 7h du matin, le temps est humide et pluvieux, la progression comme annoncée s'annonce difficile...

Les pieds dans la boue!
Tout de suite, différents groupe de niveau se forment. Je commence la montée devant puis petit à petit, je me retrouve accompagné d'une personne de notre groupe puis enfin seul pendant 5h au moins! Le sol est glissant, beaucoup de boue, et les grosses flaques inondées me font mettre les pieds dans l'eau rempli de sangsues. Plus je grimpe, moins j'ai de visibilité, je suis bientôt au même niveau que les nuages, c'est très humide! Il faut presque se mettre à quatre pattes et sauter pour progresser, heureusement que j'ai un baton avec moi! 

Le sommet dans les nuages du volcan
J'arrive au sommet, avec un groupe de touristes italien, accompagnés d'un guide local, c'est assez rassurant car on pourrait s'y perdre facilement avec les sentiers qui se croisent à certains moments! On atteind une lagune, qui est le cratère du volcan, on n'y voit pas grand chose mais l'effort en vaut la peine au bout de 5h de monté! Petite pause de 30 minutes pour déjeuner et boire. Il est maintenant l'heure de redescendre, je croise 5 personnes de mon groupe enfin qui arrivent à peine en haut du volcan et moi je redescend en suivant le groupe de touristes et le guide! Mon but est de rejoindre la ferme avant 16h où il commence à faire nuit...

Pas si seul, des singes hurleurs m'accompagnent dans le trek

Avec les chemins qui se croisent, on arrive en bas de manières différentes selon le chemin que l'on prend, c'est le moment où le guide me demande d'où je viens et m'indique le chemin à prendre, je le remercie d'ailleurs! car d'autres vont se perdre à ce même dilemme. Je descends donc seul, pour au moins 3h! c'est flippant et à la fois on se sent seul au monde. Enfin non, puisque je prends le temps pour apercevoir des singes hurleurs qui me rassurent pas vraiment en m'entourant et j'aperçois un ou deux serpents et de jolis papillons dans la flore de cette forêt donc ce n'est pas le moment de traîner!

Et les papillons...

J'arrive finalement à la ferme, presque en hypoglycémie! un bon coca m'attend à mon arrivée ainsi qu'un repas copieux! je retrouve 5/6 camarades sur les 24 que nous sommes et la nuit ne tarde pas à arriver! Nous apprenons que 5 d'entre nous ce sont perdus et ils ont descendu de l'autre côté du volcan! Certains arrivent la nuit tombée, nous sommes tous KO! Quelle galère mais avec le devoir de l'accomplissent de soi!

Mélange de sueur, fatigue...